THE GOLDEN ROCK

Ce dimanche 7 mai, nous quittons à pied l'hôtel de bon matin et nous nous dirigeons vers les arrêts de bus. L'ambiance est particulière, avec cette lumière déjà éblouissante, et ce calme qui règne à cette heure de la journée.


Nous ne sommes visiblement pas les seuls à vouloir aller sur le rocher aujourd'hui... Mais nous n'utiliserons pas ce mode de transport!

Nous allons prendre place dans l’un de ces camion tuk-tuk.
Nous devons grimper sur ces passerelles métalliques pour prendre place à bord !
Je peux dire que nous sommes entassés… Il est 8h30, et nos tee-shirts sont déjà trempés.
  
Nous roulons à vive allure, nous semble-t-il, pendant environs 30 minutes avant que l’on puisse descendre. A notre arrivée, des porteurs sont présents pour aider les personnes à mobilité réduite…

… ou encore pour porter tout et n’importe quoi de lourd !


  
Nous ne remarquons pas tout de suite, le rocher, mais les nombreux matelas, couvertures et oreillers qui jonchent sol ou toiture. Ces sont tous les « lits » d’appoints pour les pèlerins qui ont passé la nuit ici. Pour les accros de l'hygiène, passez votre chemin!!!


Nous apercevons enfin le rocher tant vénéré en Birmanie. C’est alors que Lila s’exclame : « On a fait tout ça pour ça ?! »…. Bon, j'avoue que le point de vue n'est pas idéal... Le ciel est gris, pas de soleil, pas beaucoup de perspective... Bref, je ne peux que lui donner raison!

Nous nous approchons de plus en plus du Golden Rock, et c'est là, que nous retrouvons par hasard et avec plaisir Jean-Luc et Claudie. Nous prenons le temps de discuter, mais nous sommes régulièrement interrompus par les pèlerins qui souhaitent se prendre en photo avec nous... Samuel a d'ailleurs un certain succès, provoqué par sa légère calvitie... Ici, on l'appelle : "Lucky Man!"


Claudie et Jean-Luc ont terminé leur tour des lieux et s'en retourne à leur hôtel. Nous nous disons au revoir, et surtout, peut-être à bientôt en France.
Quant à nous, nous poursuivons la visite. L'atmosphère est difficile à décrire : il y a cette dévotion que l'on ressent, mais également un joyeux et bruyant fouillis... L'air est chargé par l'odeur des encens brûlés, et une agitation pressante se fait autour du rocher.
 Encore une fois, les femmes sont tenues à l'écart, car elles ne peuvent aller toucher le Rock!


Pendant que Samuel s'en approche, Lila et moi allumons des bougies...

Nous ne regrettons absolument pas d'être venus jusqu'ici. Nous avons aimé croiser les Birmans dans leur pèlerinage, partager un instant de leurs coutumes et croyances. Et puis, le soleil nous a fait une apparition et ce rocher est tout de beau à voir...

Nous redescendons comme nous sommes montés. Nous filons à l'hôtel, prendre une douche, fermer les valises, manger un morceaux... Nous ne restons pas ici, car il n'y a vraiment rien d'autre à faire. Nous reprenons le bus à 14h30 qui nous conduit dans la ville de Hpa An. Encore une fois, il s'agit d'un bus local, que nous partageons avec les locaux. Le confort est relatif, mais peut importe! On découvre la vie Birmane!!!
Nous arrivons à l'hôtel, juste pour le couché de soleil que nous pouvons voir sur le toit terrasse. 



Cherchez l'erreur!!... Ok, on s'assume d'un rien!

 Nous profitons des derniers rayons de soleil pour découvrir un peu, les ruelles autour de notre guesthouse.

La vie se déroule dans la rue, au regard de tous... pour notre plus grand plaisir!

 Nous avons droit, (chanceux que nous sommes!) à un beau couché de soleil...Mais attention, cette photo ne montre pas tout...
Voilà ce que nous voyons partout!!!! Nous sommes navrés de tous ces déchets abandonnés n'importe où... Nous sommes même obligés de reprendre Lila, lorsqu'elle essaie de jeter une bouteille à la mer. Elle l'a vue faire mainte et mainte fois par les habitants, alors pourquoi pas elle? Nous pensions que cet aspect écologique était acquis... et bien, non! 


Mais le Myanmar ne se résume pas de tout à ces décharges à ciel ouvert. Je crois que ce qui nous marque le plus dans ce pays, est la gentillesse de sa population en général. Nous sommes par contre frustrés de ne pouvoir aller où nous voulons, et rencontrer, VRAIMENT ces personnes. Bul nous manque en ce point si important pour nous : pouvoir échanger et communiquer avec de peuple. Nous nous contentons dons de ces bref mots prononcés, et surtout de tous ces sourires qui illuminent leur. visage.


Nous allons dîner au restaurant, et rentrons dormir. Nous avons une belle journée d'exclusion proposée par notre hôtel, demain...
Nous éteignons la lumière.














Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog